Quelle formation pour devenir lecteur correcteur ?

Publié le : 20 mars 20235 mins de lecture

Comme la plupart des métiers du web, le métier lecteur correcteur séduit actuellement de plus en plus d’étudiants. Consistant principalement à revoir des contenus avant leur publication, cette profession offre de nombreuses débouchées. En effet, les futurs diplômés pourront travailler pour différentes institutions : maison d’édition, entreprise de presse, agence web ou plateforme de rédaction. La question est donc de savoir quelles qualités et quelles formations disposer pour l’exercer.

Quelles sont les missions d’un lecteur correcteur ?

Un lecteur correcteur intervient principalement pour vérifier les articles destinés à la publication, que ce soit en ligne ou sur papier. Grâce à son œil acéré, il pourra passer au crible l’usage orthographique et grammatical, mais aussi le respect des règles typographiques et syntaxiques. Contrôlant jusqu’à la moindre faute de frappe, ce professionnel devra également vérifier la cohérence du texte et la véracité des informations mentionnées.

Dans certains cas, il sera amené à reformuler les paragraphes, couper quelques chapitres ou compléter les données. Mais peu importe les changements à effectuer, il devra toujours respecter la pensée de l’auteur pour ne pas détourner l’article ou l’ouvrage. Par ailleurs, un lecteur correcteur assure le respect des mises en page, la création de la table des matières et des index, puis parfois, il effectue la vérification de la bibliographie.

Vu la spécificité des missions à réaliser, le professionnel devra avoir certaines compétences pour les mener à bien :

  • Parfaite maîtrise du français et aisance rédactionnelle
  • Connaissance des outils bureautiques et informatiques (traitement de texte, outil de correction, détection contenu plagié…)
  • Excellente culture générale et ouverture d’esprit

Pour approfondir le sujet, consultez un site spécialisé.

Quelles sont les études et formations disponibles ?

La formation correcteur relecteur est généralement accessible à tous les candidats qui possèdent une licence. Si les diplômes avec une licence en lettres françaises ou en lettres modernes ont plus de chance d’être recrutés après les études, sachez que d’autres diplômes sont aussi recevables.

Il s’agit notamment de la licence professionnelle centrée sur les techniques de rédaction appliquées à l’édition, à la bibliothèque et à la vente de livre. D’autres certifications peuvent également être envisagées notamment le Master avec spécialisation pour les professions liées aux livres, édition, multimédia et rédaction professionnelle.

En principe, l’accès à la profession ne nécessite pas un diplôme spécifique par conséquent, pensez à suivre des formations assurées par des écoles spécialisées : Centre d’écriture et de communication, CFPJ, École des métiers de l’information, etc.

Rémunération et évolution de carrière

Si vous envisagez de devenir correcteur lecteur, sachez que ce métier vous fera gagner au moins le SMIC jusqu’à deux milliers d’euros par mois. Des primes peuvent être octroyées en cas de travail à domicile ou d’activité indépendante.

Les missions du correcteur sont facturées en fonction de la longueur de l’article à travailler. La plupart du temps, le tarif se calcule selon le nombre de signes, soit 8 000 signes par heure pour une copie, 12 000 signes par heure pour une relecture et 18 000 en BAT. S’il est nécessaire de réécrire entièrement le texte, le professionnel pourra appliquer un tarif plus élevé en fonction de la complexité des missions.

Avec une bonne connaissance des étapes de la chaine éditoriale, un lecteur correcteur pourra plus tard devenir secrétaire de rédaction ou assistant d’édition. Salarié ou indépendant, il pourra évoluer avec des auteurs, des éditeurs, des imprimeurs ou des acteurs de la presse et ainsi comprendre davantage les rouages du secteur.

En revanche, il convient de noter que les postes de correcteur lecteur à pourvoir ne sont pas encore nombreux en France. De ce fait, il serait préférable d’avoir d’autres atouts dans votre CV. La maîtrise d’une langue étrangère ou du braille pourrait par exemple augmenter vos chances de trouver des missions variées.

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